Brian Fehr recevra l’Ordre de la Colombie-Britannique

Brian Fehr, de BID Group, fait partie des 14 personnes qui seront nommées à l’Ordre de la Colombie-Britannique cet automne.

«Je suis très heureuse de féliciter les personnes inspirantes qui se joignent à l’Ordre de la Colombie-Britannique cette année», a annoncé la lieutenant-gouverneure Janet Austin, chancelière de l’Ordre, dans un communiqué. «Ces récipiendaires exceptionnels sont les piliers de nos collectivités qui ont fait preuve d’excellence et de distinction dans leurs domaines. Je tiens à remercier tous les nouveaux membres pour leur engagement envers un travail significatif qui laisse un héritage durable, qui profite et élève notre province pour les générations futures. »

Cette année, 203 Britanno-Colombiens ont été mis en nomination pour l’ordre. Plus de la moitié des candidatures provenaient de la région Lower Mainland, les autres provenant de diverses régions de la province. Depuis sa création, 432 Britanno-Colombiens ont été nommés à l’ordre dans toutes les régions de la province, en nombre généralement proportionnel à la population d’une région.

Fehr est le fondateur d’un groupe d’entreprises d’un milliard de dollars – BID Group – qui fournit des systèmes techniques et des services de construction innovants pour l’industrie des produits du bois en Colombie-Britannique, au Canada et aux États-Unis. Son travail soutient de nombreuses économies rurales de la Colombie-Britannique.

Bien qu’il n’ait qu’une éducation de 12e année, il a fait de BID Group une grande entreprise.

Ses entreprises emploient 400 personnes en Colombie-Britannique et 1 400 de plus en Amérique du Nord. Alors que Fehr bâtissait son entreprise, son engagement personnel et émotionnel envers la santé et le bien-être des régions rurales de la Colombie-Britannique – et en particulier Vanderhoof, Prince George, Salmon Arm et Canal Flats – se sont développés.

Il agrandit ses installations de fabrication à Vanderhoof et y rénove un siège social. À Canal Flats, une communauté dévastée par la rationalisation de l’industrie forestière, Fehr a acheté une petite entreprise de fabrication d’acier, où il prévoit employer 100 personnes au cours des cinq prochaines années. Toujours dans un souci d’innovation et à travers  sa filiale DelTech, le BID Group a développé des systèmes énergétiques de traitement de la biomasse qui réduisent les coûts énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre, en utilisant des déchets de bois autrefois brûlés par l’industrie forestière.

Suite aux explosions de la scierie de Babine et Lakeland, Fehr a développé un système d’atténuation de la poussière qui empêche la répétition de ces catastrophes. BID a modernisé l’ensemble des 15 scieries Canfor avec le système. Il a vu venir le potentiel de l’intelligence artificielle et le potentiel pour les machines à prendre des décisions qui amélioreraient la productivité. Sa technologie de «profilage» permet de transformer une bille en bois d’œuvre en un seul passage, ce qui réduit les coûts de main-d’œuvre.

Le classement automatique, qui utilise des ordinateurs pour optimiser la valeur de chaque morceau de bois en prenant des décisions à un taux de production beaucoup plus élevé que le classement manuel du bois, a révolutionné l’industrie en minimisant les pertes, en améliorant la valeur des produits finis et en réduisant les coûts.

Grâce à ses processus de maintenance prédictive pour les scieries, l’équipement peut être réparé avant qu’une panne ne se produise, augmentant la sécurité des travailleurs et améliorant l’efficacité.

Dès son jeune âge, Fehr a lutté contre la dépendance à l’alcool et aux drogues qui menaçait sa vie et sa stabilité financière. À 37 ans, il s’est concentré sur son rétablissement, surmontant les statistiques qui étaient contre lui. Il donne maintenant aux autres une seconde chance en les embauchant. Il est un champion de la Baldy Hughes Therapeutic Community de Prince George et participe au Northern Interior Health Board.

Fehr a siégé au conseil d’administration de la Crane Safety Association de la Colombie-Britannique, où il a défendu le besoin pour une meilleure formation et des modifications aux règlements de WorkSafeBC. Il a siégé au conseil d’administration de la B.C. Safety Authority (maintenant Technical Safety BC).

Article gracieuseté de: The Prince George Daily News publié le 7 août 2018